Le début du vingtième siècle a coïncidé avec la prise de conscience par la communauté internationale de l’existence d’un certains nombres de problèmes concernant les bases de notre modèle de développement. Aussi, depuis le début de la révolution industrielle, le monde a connu un rythme de développement sans précédant avec ses lots de conséquences sur l’évolution de l’humanité. Avec cette croissance, l’homme a développé une maîtrise sans précédant de la technologie; d’un savoir-faire industriel qui a permis une exploitation sans équivoque des ressources naturelles; et leur surexploitation. S’il est indéniable que cette croissance ait beaucoup apporté à l’amélioration du niveau de vie des hommes, de nos jours elle est aussi présentée comme étant la cause des problèmes signalés ci-dessus et qui sont de plus en plus fréquents. Parmi ces problèmes on peut citer :
Le changement climatique : Il résulte en grande partie du réchauffement de la planète, causé par la concentration des gaz à effet de serre provenant de la production ou de la consommation de différents agents, et peut avoir des incidences négatives sur la santé et le bien être des êtres vivants.
Les inégalités sociales : il s’agit de l’écart grandissant entre riches et pauvres d’une part, entre le Nord et le Sud d’autre part. En effet, selon Arnaud et Berger (2005, page 27) [1], environ 20% de la population consomment 70% des ressources et détiennent 80% de la richesse mondiale.
Diminution des ressources naturelles : Elle résulte en grande partie de la surexploitation qui en est faite par les hommes.
Les dérives de l’utilisation de la science : Bien vrai que la science soit pour beaucoup dans l’amélioration de nos conditions de vie, mais son utilisation est aussi à l’origine de nombreux problèmes et de plusieurs menaces pour l’humanité toute entière.
Aussi, dans le souci de trouver une solution plus adaptée, la communauté internationale s’est réunie en 1972 à Stockholm pour réfléchir sur les problèmes liés à l'environnement mondial et sur les impératifs du développement. C’est à cette occasion que fut mis sur pied le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour assurer la mise en œuvre des recommandations de cette conférence. Ainsi, de conférence en conférence on est arrivé à la mise en place en 1983 de la Commission Brundtland[2] par l’Assemblée générale des Nations unie. Cette dernière fut chargée de faire le point sur le développement et l’environnement. En effet, le rapport de cette commission publié en 1987 et intitulé « Notre avenir à tous » est à l’origine de la notion du développement durable. Cette dernière a connue une évolution considérable à travers les différents sommets qui ont suivi la commission Brundtland. Parmi les plus importants, on peut noter entre autres :
Ø Le Sommet de la terre en 1992 à Rio de Janeiro qui donna naissance à « la Charte de la terre » dans laquelle sont énoncées des directives pour la mise en place de politiques économiques plus équilibrées. Cette charte s’accompagne d’un programme d’actions, baptisé Agenda 21 (ou Action 21). Ce dernier vise à ce que tous les pays se dotent d'une politique et d’une stratégie de développement durable.
Ø Le Sommet de Kyoto en Décembre 1997 a vu la signature par 180 pays d’un protocole (protocole de Kyoto) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce protocole, 38 pays industrialisés s'obligent à abaisser leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 à des niveaux inférieurs de 5,2 % à ceux de 1990.
Ø Le Sommet mondial du développement durable de Johannesburg en Août 2002 qui a vu l’appel de Kofi Annan (secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies), pour une plus grande implication des entreprises dans l’atteinte des objectifs du développement durable à travers leurs adhésions au « Global Compact » (l’engagement de respecter certains principes identifiés par l’ONU).
Mais, nous remarquons qu’au cours de tous ces sommets, les analyses ont été faites principalement au niveau macro, donc les recommandations s’adressent pratiquement aux seuls gouvernements et organisations internationales. Or dans un ouvrage incisif intitulé l’écologie du marché, Paul Hawken (1995)[3] démontre que « les entreprises sont les institutions les plus dominantes de la société. Ce sont elles qui mènent les activités les plus néfastes pour la santé écologique de la planète. La responsabilité principale leur est donc dévolue pour réparer les torts, prévenir et soutenir l’environnement ». Aussi, selon Stuart (1997) (cité par Emmanuelle Reynaud[4]), « l’entreprise est la seule organisation qui a les ressources financières, technologiques, motivationnelles nécessaires pour atteindre la durabilité ». De même, Kofi Anann, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, lors de son discours à l’ouverture du sommet de Johannesburg en 2002, a soutenu que «Sans le secteur privé, le développement durable restera un rêve hors d'atteinte. Nous ne demandons pas aux entreprises de faire autre chose que de mener leurs activités normales : nous leur demandons de mener leurs activités normales autrement.».
Le changement climatique : Il résulte en grande partie du réchauffement de la planète, causé par la concentration des gaz à effet de serre provenant de la production ou de la consommation de différents agents, et peut avoir des incidences négatives sur la santé et le bien être des êtres vivants.
Les inégalités sociales : il s’agit de l’écart grandissant entre riches et pauvres d’une part, entre le Nord et le Sud d’autre part. En effet, selon Arnaud et Berger (2005, page 27) [1], environ 20% de la population consomment 70% des ressources et détiennent 80% de la richesse mondiale.
Diminution des ressources naturelles : Elle résulte en grande partie de la surexploitation qui en est faite par les hommes.
Les dérives de l’utilisation de la science : Bien vrai que la science soit pour beaucoup dans l’amélioration de nos conditions de vie, mais son utilisation est aussi à l’origine de nombreux problèmes et de plusieurs menaces pour l’humanité toute entière.
Aussi, dans le souci de trouver une solution plus adaptée, la communauté internationale s’est réunie en 1972 à Stockholm pour réfléchir sur les problèmes liés à l'environnement mondial et sur les impératifs du développement. C’est à cette occasion que fut mis sur pied le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour assurer la mise en œuvre des recommandations de cette conférence. Ainsi, de conférence en conférence on est arrivé à la mise en place en 1983 de la Commission Brundtland[2] par l’Assemblée générale des Nations unie. Cette dernière fut chargée de faire le point sur le développement et l’environnement. En effet, le rapport de cette commission publié en 1987 et intitulé « Notre avenir à tous » est à l’origine de la notion du développement durable. Cette dernière a connue une évolution considérable à travers les différents sommets qui ont suivi la commission Brundtland. Parmi les plus importants, on peut noter entre autres :
Ø Le Sommet de la terre en 1992 à Rio de Janeiro qui donna naissance à « la Charte de la terre » dans laquelle sont énoncées des directives pour la mise en place de politiques économiques plus équilibrées. Cette charte s’accompagne d’un programme d’actions, baptisé Agenda 21 (ou Action 21). Ce dernier vise à ce que tous les pays se dotent d'une politique et d’une stratégie de développement durable.
Ø Le Sommet de Kyoto en Décembre 1997 a vu la signature par 180 pays d’un protocole (protocole de Kyoto) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce protocole, 38 pays industrialisés s'obligent à abaisser leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 à des niveaux inférieurs de 5,2 % à ceux de 1990.
Ø Le Sommet mondial du développement durable de Johannesburg en Août 2002 qui a vu l’appel de Kofi Annan (secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies), pour une plus grande implication des entreprises dans l’atteinte des objectifs du développement durable à travers leurs adhésions au « Global Compact » (l’engagement de respecter certains principes identifiés par l’ONU).
Mais, nous remarquons qu’au cours de tous ces sommets, les analyses ont été faites principalement au niveau macro, donc les recommandations s’adressent pratiquement aux seuls gouvernements et organisations internationales. Or dans un ouvrage incisif intitulé l’écologie du marché, Paul Hawken (1995)[3] démontre que « les entreprises sont les institutions les plus dominantes de la société. Ce sont elles qui mènent les activités les plus néfastes pour la santé écologique de la planète. La responsabilité principale leur est donc dévolue pour réparer les torts, prévenir et soutenir l’environnement ». Aussi, selon Stuart (1997) (cité par Emmanuelle Reynaud[4]), « l’entreprise est la seule organisation qui a les ressources financières, technologiques, motivationnelles nécessaires pour atteindre la durabilité ». De même, Kofi Anann, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, lors de son discours à l’ouverture du sommet de Johannesburg en 2002, a soutenu que «Sans le secteur privé, le développement durable restera un rêve hors d'atteinte. Nous ne demandons pas aux entreprises de faire autre chose que de mener leurs activités normales : nous leur demandons de mener leurs activités normales autrement.».
[1] E. ARNAUD, A. BERGER, C. DE PERTHUIS Octobre 2005 “Le Développement Durable” Repères pratiques ; Pages 27 ; éditions NATHAN
[2] LA COMMISSION MONDIALE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT (Commission Brundtland). (1989). Notre avenir à tous. Montréal: Éditions du Fleuve.
[3] Hawken, Paul. 1995 « L'écologie de marché ». Barret-sur-Meouge : Le Souffle d'or.
[4] Anne -Lise Mathieu (Stratégie d’entreprise et développement durable) Articles de recherche ; Chp 2 page 2
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